Les touristes ne boudent pas seulement le parc Disneyland, les souks de Tunis ou les pyramides d’Egypte. La tour Eiffel, la cathédral de Notre-Dame de Paris affichent aussi des chiffres à la baisse d’après le comité régional de tourisme de Paris et de l’Ile-de-France.
Entre crainte réelle et ressentie
Les touristes craignent pour leur sécurité et boudent la France, en particulier l’Ile de France. Pour la première moitié de l’année, les la région parisienne. Au cours du premier semestre, les hôteliers de la région ont perdu un million de touristes. Que cela soit à cause de la météo, du développement d’Airbnb ou des craintes du tourisme, les professionnels du secteur affichent des chiffres faibles.
Une catastrophe pour certaines sociétés
Suite à cette désertification, une partie « des 75 000 très petites entreprises concernées ne passeront pas l’année », selon Frédéric Valletoux, président du comité et maire de Fontainebleau. Selon lui, cela risque de toucher très durement les entreprises du tourisme durant les années à venir.
D’après les calculs de Protourisme, la diminution du tourisme en France serait d’environ 4% sur la première moitié de l’année, avec des situations différentes entre la région parisienne et la Côte d’Azur, qui seraient en difficulté, et la façade Atlantique, qui s’en sortirait plutôt bien.
A Paris et dans la région, la chute du tourisme Japonais est très importante, avec une diminution de 126 000 touristes sur les 6 premiers mois, (soit 46 % de moins), sur un total de 723 000 touristes étrangers qui ne sont pas venu, marque un réel souci pour la France vis à vis du Japon. De même, l’absence des visiteurs venant de Chine entraine une forte perte, estimée à 98 millions d’euros pour l’Ile de France.